Avec les partcipants de l'atelier de recherche "Térritoires partagés" à l'ENSA Dijon, Germain Huby et Hèlène Robert, nous avons mis sur pied un spectacle du même nom. Nous avons présenter cette création sur les planches de l'Atheneum, à Dijon.
"L'Autre" est au coeur du processus de création, par l'implication, la collaboration, la participation et le partage. Comme le rappelait le psychiatre et psychanalyste français, Jean Oury : « Être au plus proche, ce n’est pas toucher : la plus grande proximité est d’assumer et d’accueillir le lointain de l’autre » et pratiquer en permanence des greffes d'ouvert.
En partant d’un désir personnel de rendre la danse un outil communiquant,didactique et accessible, j’ai compris au travers de la récolte de photos, vidéos, de sons, qu’il s’agit d’un paradigme, un prisme permettant de voir le monde autrement. La pratique de la danse est un exercice qui nécessite un certaine implication Il peut aller à une dévotion totale. Cet art nécessite une réelle préparation, vouée, la majorité des cas, à une finalité de représentation. C’est un art qui fait intervenir les 5 sens, de manière hiérarchique. La vue est fortement sollicitée. En se concentrant sur d’autres sens, la danse est capable de se redessiner d’une toute autre manière.
Le pouvoir de l’imagination du spectateur (qui écoute, en l’occurrence) permet de la percevoir d’une autre façon. Lors d’une répétition, l’attention (visuelle et auditive) est primordiale. Privé de la vue, qu’est ce qui nous reste à recevoir de la danse ? L’attention peut nous priver de mobilité, nous rendre statique, uniquement réceptif, passif, attentif, à l’écoute.
Que peut-on extraire de l’exercice chorégraphique pour rendre cette écoute dynamique, intuitive, participative, immersive ?En passant par la spatialisation que se passe-il quand on ne retransmet que les indices, les mots, les instructions, les déplacements, les respirations ? Quelle est la place de l’autre, du danseur. Doit-il se laisser guider par ces indices. Où se situe sa liberté d’expression ? Que souhaite-t-il transmettre alors ?
Ce sont ces questionnements qui ont fait naÎtre une première expérience chorégraphique dans la salle de spectacle de l’Athénéum à Dijon, le 21 mars 2017. Accompagnés par 11 danseurs, nous avons proposé une série d’enchaînements liés à l’improvisation, en se laissant guidé par une bande son, qui retranscrivait l’ambiance de différentes classes de danse (glam danse, danse contemporaine, bachata…).
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